Voil, donc fin octobre, week-end du 25-26, ce sont les élections municipales à Santiago, l'école communale de Pudahuel est donc fermée ainsi que le lycée. Génial, à moi le long week-end du jeudi soir au mardi 15h, autant en profiter... Par où partir ?
Mendoza, bien sûr, à quelques 7 heures du bus, le temps de traverser la Cordillère et la frontière avec l'Argentine, et me voici en début d'après-midi, ce samedi en ARGENTINA !!!
Première étape : recherche d'un logement pour deux nuits, sans réservation, quelle erreur ! C'est interminable, on me renvoie d'hostal en hôtel, tout est plein, et moi qui pensais être tranquille, bah oui, quoi les chiliens devraient être au Chili en train de voter, non ?
Bref, fin d'aprem, enfin, l'hôtel Kapak finit par l'emporter, ouf, une douche, la télé, une petite sieste qui va se prolonger en grosse nuitée, bien fatiguée ! Mais avant ça, petite balade dans les rues de Mendoza endormies en début d'aprem et qui grouillent désormais d'argentins, leur maté à la main. En chemin, ô merci, un Carrefour, et oui, en Argentine, il y en a, et ravie d'y faire un tour, je repère quelques produits français pour le pique-nique du lendemain...Hummm, de la Danette, du rondelé, miam, miam.
Le lendemain, dimanche, vers 13h, un vélos de loc' et à moi Mendoza, plus facile, plus rapide, le vélo a toujours son petit charme. Direction le grand, l'immense parc San Martin où l'on trouve à l'entrée un grand portail en fer forgé offert par les français (cocorico), un zoo, un lac artificiel et de grands, grands espaces verts. Petit pique-nique sur l'herbe et on profite de l'attitude bien relax des mendozinos.
Sur la place principale, Independencia, se tient une feria artesanal et ho surprise, j'y croise Manuel et Virginie en escapade amoureuse pour fêter leurs 2 ans de mariage. Que le monde est petit. La journée ne s'achève pas sans une bonne glace et un petit resto où je goûte aux joies de la barbaque argentine et de ses vins.
Mendoza c'est aussi la ville du chocolat, miam.
Sur la place principale, Independencia, se tient une feria artesanal et ho surprise, j'y croise Manuel et Virginie en escapade amoureuse pour fêter leurs 2 ans de mariage. Que le monde est petit. La journée ne s'achève pas sans une bonne glace et un petit resto où je goûte aux joies de la barbaque argentine et de ses vins.
Lundi, dernière journée mais quelle journée, direction Maipu, en périphérie pour un tour des bodegas (caves) en vélo. Une heure de bus public puis on chevauche les vélos, il est midi, à nous la belle vie.
Premier arrêt à La Rural, bodega et musée, on y apprend pleins de choses sur le vin, l'évolution des méthodes quant à la récolte, au traitement et à sa conservation. Bien sûr, la visite s'achève avec une petite dégustation...
Premier arrêt à La Rural, bodega et musée, on y apprend pleins de choses sur le vin, l'évolution des méthodes quant à la récolte, au traitement et à sa conservation. Bien sûr, la visite s'achève avec une petite dégustation...
Puis, je file jusqu'au bout du parcours, environ 10 km, j'y visite une fabrique d'huile d'olive. Moi, qui ai vécu 9 mois en Grèce, je ne savais même pas comment s'était fait (mais j'avais bien une idée quand même), bouh ! Enfin, là, les oliviers ça sert à faire de l'huile d'olive bien sûr mais aussi à protéger les vignes du vent, ils sont donc plantés autour des parcelles. Découverte d'une presse constituée d'une centaine de disque de fil barbelé. La visite s'achève avec une dégustation de tomates séchées, d'olives et de pain trmpé d'huile d'olive. Miam. J'en profite pour acheter de la pâte d'olive noire et de ses fameuses petites tomattes séchées qui me seront bien entendu confisquées à l'entrée au Chili (pas de produits végétaux, on t'a dit !!!!).
Poursuite du circuit, visite du domaine familial Di Tommaso, petit cours de dégustation : un jeune Malbec aux forts accents de chocolats, un autre bien doux et sucré (je sais plus le nom, pardon) et encore un, hip ! Passage dans la cave, les anciennes cuves sont désormais utilisées pour conserver les bouteilles et puis aussi démo marketing, bah oui, les vins argentins s'exportent (pas trop en France, bien sûr) et donc selon le pays, l'étiquette change. Exemple, pour les ricains, une étiquette bien flashy rouge, rien à voir avec nos étiquettes raffinées.
Etape suivante : le domaine Tempus Alba, très moderne, la visite se fait en autonomie selon un parcours fléché qui t'invite alors sur la terrasse bien lounge à déguster (payant bien sûr) une belle coupe de vin. Vue en hauteur sur les vignes. Très mmm, peace et dans l'air du temps, chic, quoi.
Enfin, dernier domaine plus traditionnel et retour au début du circuit, retour des vélos, il est 18h30. Je suis ravie de mon excursion, retour à Mendoza pour un dernier tour, un dernier pique-nique sur la place centrale avant de reprendre le bus dans la soirée pour Santiago.
Mendoza c'est aussi la ville du chocolat, miam.
Qu'il fut doux et bon ce passage en Argentine !