dimanche 28 septembre 2008

Fiestas patrias, deuxième prise !


Et oui, les fêtes nationales, c'est bien la deuxième fois pour moi ici, au Chili.

L'an passé, tout était encore tout frais, tout neuf, je ne connaissais pas grand chose et j'avais donc eu l'occasion de découvrir avec Claudia une fonda et de goûter aux joies des célébrations en famille avec Céliane à Valparaiso.

Cette année, mis à part mon cours du lundi après-midi, j'avais donc toute la semaine de libre à cette occasion. J'ai donc commencé à célébrer le mercredi matin, le 17, avec le spectacle de l'école communale de Pudahuel où je donne des cours. Ils jouaient La pergola de las flores, l'histoire d'une jeune fille qui arrive à Santiago, si j'ai tout compris, qui vend des fleurs, parsemée l'histoire d'un peu d'amour et le tour est joué. Il s'agissait surtout de danser et pour quelques-uns des plus grands de jouer la comédie. NB : dans la pièce, il y a une scène avec un coiffeur français, Pierre et là, vlam les stéréotypes, le type efféminé, l'accent et tout le tintouin, trop drôle.


Etant au premier rang des invités officiels, j'ai pu mitrailler à loisir mes élèves donc je vous offre en exclusivité quelques photos.

Renata, 4 ans, une de mes chouchous.

De g. à droite : Patricia, Miyaral et Anita.

La jeune fille et Leonardo

Révolte des étudiants

Séquence : Pierre le "péluquière" pour "coiffeur"

Séqeunce charleston, au premier plan, Erick

Javier et Sergio, en pleine cueca.

Final


Ensuite, retour dans le centre, et vers 17h, rdv chez Carolina qui travaille aussi à l'institut. Elle avait convié les différentes assistantes FLE, Manuel, Virginie et d'autres pour commencer gaiement ces fêtes. Un bon asado -barbecue-, de la bonne viande, de la chicha et nous voilà en train de passer une agréable soirée.

Le 18, jour férié, Santiago est désert, les rues sont vides, on en croirait une ville fantôme et bien non, tous sont en train de danser la cueca, boire de la chicha ou des terremotos et de manger des anticuchos à la fonda, une sorte de foire populaire. Nous faisons donc comme tout le monde et célébrons, nous nous rions des concours de danse où les jeunes chiliennes se trémoussent en faisant la danse du koala (voir billet de l'an passé) ou alors l'option boys band des années 90 à la 2 be 3 qui font des choré de merde sans savoir chanter mais qui tentent quand même de vendre quelque chose, ahahhaha, qu'est-ce qu'on s'est marré !!!

Delphine, Virginie, Florence et Marco

Vino tinto y anticuchos

Arrrrgh : viande !

Attention, ceci n'est pas de la cueca mais bien du twist...

Evidemment, la soirée a vite tourné cours, le terremoto a eu raison de nous, bilan, à 20h, bien assommée, je faisais dodo : viva CHILE !!!

Sacré terremoto

Le 19, journée certes plus tranquille et on sort vers 22h, reprise de la chicha achetée à Pudahuel (beurk) avec Sophie et Delphine et vers 1h, nous voici en train de sautiller sur de la musique festive ska chilienne (Sonora Major) au Galpon Victor Jarra, dans le quartier Brazil. Viendra ensuite un groupe de cueca (Los Porfiados de la Cueca), la danse traditionnelle nationale mais quand on ne sait pas la danser, une, deux chansons passent encore mais à la troisième, on plie bagages.



CUECA !!!

Enfin, fin de cette semaine avec une note de douceur en retournant au Toyo, chez les "hippies", le soleil me laisse ses premières marques alors que le printemps n'a pas encore sonné à la porte, hum, qu'il est bon d'être là...

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