samedi 17 janvier 2009

Escapade à Mendoza, Argentina.

Voil, donc fin octobre, week-end du 25-26, ce sont les élections municipales à Santiago, l'école communale de Pudahuel est donc fermée ainsi que le lycée. Génial, à moi le long week-end du jeudi soir au mardi 15h, autant en profiter... Par où partir ?



Mendoza, bien sûr, à quelques 7 heures du bus, le temps de traverser la Cordillère et la frontière avec l'Argentine, et me voici en début d'après-midi, ce samedi en ARGENTINA !!!
Première étape : recherche d'un logement pour deux nuits, sans réservation, quelle erreur ! C'est interminable, on me renvoie d'hostal en hôtel, tout est plein, et moi qui pensais être tranquille, bah oui, quoi les chiliens devraient être au Chili en train de voter, non ?
Bref, fin d'aprem, enfin, l'hôtel Kapak finit par l'emporter, ouf, une douche, la télé, une petite sieste qui va se prolonger en grosse nuitée, bien fatiguée ! Mais avant ça, petite balade dans les rues de Mendoza endormies en début d'aprem et qui grouillent désormais d'argentins, leur maté à la main. En chemin, ô merci, un Carrefour, et oui, en Argentine, il y en a, et ravie d'y faire un tour, je repère quelques produits français pour le pique-nique du lendemain...Hummm, de la Danette, du rondelé, miam, miam.




Le lendemain, dimanche, vers 13h, un vélos de loc' et à moi Mendoza, plus facile, plus rapide, le vélo a toujours son petit charme. Direction le grand, l'immense parc San Martin où l'on trouve à l'entrée un grand portail en fer forgé offert par les français (cocorico), un zoo, un lac artificiel et de grands, grands espaces verts. Petit pique-nique sur l'herbe et on profite de l'attitude bien relax des mendozinos.


Sur la place principale, Independencia, se tient une feria artesanal et ho surprise, j'y croise Manuel et Virginie en escapade amoureuse pour fêter leurs 2 ans de mariage. Que le monde est petit. La journée ne s'achève pas sans une bonne glace et un petit resto où je goûte aux joies de la barbaque argentine et de ses vins.




Lundi, dernière journée mais quelle journée, direction Maipu, en périphérie pour un tour des bodegas (caves) en vélo. Une heure de bus public puis on chevauche les vélos, il est midi, à nous la belle vie.



Premier arrêt à La Rural, bodega et musée, on y apprend pleins de choses sur le vin, l'évolution des méthodes quant à la récolte, au traitement et à sa conservation. Bien sûr, la visite s'achève avec une petite dégustation...




Puis, je file jusqu'au bout du parcours, environ 10 km, j'y visite une fabrique d'huile d'olive. Moi, qui ai vécu 9 mois en Grèce, je ne savais même pas comment s'était fait (mais j'avais bien une idée quand même), bouh ! Enfin, là, les oliviers ça sert à faire de l'huile d'olive bien sûr mais aussi à protéger les vignes du vent, ils sont donc plantés autour des parcelles. Découverte d'une presse constituée d'une centaine de disque de fil barbelé. La visite s'achève avec une dégustation de tomates séchées, d'olives et de pain trmpé d'huile d'olive. Miam. J'en profite pour acheter de la pâte d'olive noire et de ses fameuses petites tomattes séchées qui me seront bien entendu confisquées à l'entrée au Chili (pas de produits végétaux, on t'a dit !!!!).


Poursuite du circuit, visite du domaine familial Di Tommaso, petit cours de dégustation : un jeune Malbec aux forts accents de chocolats, un autre bien doux et sucré (je sais plus le nom, pardon) et encore un, hip ! Passage dans la cave, les anciennes cuves sont désormais utilisées pour conserver les bouteilles et puis aussi démo marketing, bah oui, les vins argentins s'exportent (pas trop en France, bien sûr) et donc selon le pays, l'étiquette change. Exemple, pour les ricains, une étiquette bien flashy rouge, rien à voir avec nos étiquettes raffinées.




Etape suivante : le domaine Tempus Alba, très moderne, la visite se fait en autonomie selon un parcours fléché qui t'invite alors sur la terrasse bien lounge à déguster (payant bien sûr) une belle coupe de vin. Vue en hauteur sur les vignes. Très mmm, peace et dans l'air du temps, chic, quoi.



Enfin, dernier domaine plus traditionnel et retour au début du circuit, retour des vélos, il est 18h30. Je suis ravie de mon excursion, retour à Mendoza pour un dernier tour, un dernier pique-nique sur la place centrale avant de reprendre le bus dans la soirée pour Santiago.


Mendoza c'est aussi la ville du chocolat, miam.


Qu'il fut doux et bon ce passage en Argentine !

Il en reste des choses à raconter

Donc, comme j'ai accumulé beaucoup, beaucoup de retard dans le récit de mes aventures au Chili, je vais tâcher de reprendre le fil. Je vous avais laissé fin octobre en me vantant du soleil enfin présent et chaleureux.
Voici la suite des choses.

mercredi 22 octobre 2008

La belle vie ! T'as le look, coco

La météo semble enfin se stabiliser, après un mois de septembre et une première quinzaine d'octobre où on jouait au yo-yo entre les gants et les claquettes, voilà de nouveau le moment d'enfiler les sandales, de chausser les lunettes de soleil et de se glisser dans une jolie robe tout neuve achetée à Patronato, le quartier populaire où toutes les chiliennes viennent s'habiller !

Et avec tout ça, vous avez LE look ! Et pour pas cher : une robe (8€) et les sandales-spartiates (3€) , les lunettes (2,50€) !!! FELIZ, heureuse, quoi !

Même mes petites élèves me disent "Elles te vont bien les lunettes", ah je me vante là, allez j'arrête !

Avec le soleil, les fruits sont là et pas chers, et je roule à vélo, oui, oui !!! De la récup', un vélo remis sur roue pour 12 euros, ainsi je me rends en cours quand c'est possible à vélo, histoire de perdre les kilos pris en mangeant mes gâteaux ! hihi !

Pause gourmande

Entre les cours et les quelques sorties, je me surprends en cuisinant ! Au menu de ces dernières semaines, des quiches et des gâteaux. On pourra lister entre autres :

  • un pie de limon (ici, la recette de cette tarte au citron meringué, spécialité d'ici)
C'est la mienne, ma première fois, réalisée sans trucage !
  • un fondant au chocolat
  • de nombreux cakes au citron, à l'orange
  • des gâteaux au yaourt
  • des muffins et des tartelettes aux fraises avec de la crème pâtissière faite maison (!)
Et oui, incroyable quand on sait que je ne mets pas trop la main à la pâte, haha ! Tout commence un jour, ce doit être l'effet des 23 bougies soufflées et du nouveau refrain entonné par Papa : "si tu continues comme ça, dans 2 ans, on te fête catherinette", haha. Donc je m'entraîne à jouer les petites épouses, haha, la blague !

Enfin, j'ajoute les quelques quiches :
  • aux courgettes
  • aux tomates et aux oignons
  • aux courgettes et oignons
  • et la dernière de ce soir, aux tomates, tout simplement.
Bah oui, les quiches c'est bien pratique aussi parce que tu y mets ce que tu veux, et comme on a un problème de frigo, il faut bien utiliser ce qu'il y a avant que ça ne se perde.

Et tout ça, à un prix modique grâce aux courses réalisée à la Vega, le marché central. A titre d'exemple, le kilo de fraise est autour d'un euro !

Bon appétit, bien sûr !

PS : d'autres photos de mes superbes réalisations vont bientôt suivre.

dimanche 28 septembre 2008

Fiestas patrias, deuxième prise !


Et oui, les fêtes nationales, c'est bien la deuxième fois pour moi ici, au Chili.

L'an passé, tout était encore tout frais, tout neuf, je ne connaissais pas grand chose et j'avais donc eu l'occasion de découvrir avec Claudia une fonda et de goûter aux joies des célébrations en famille avec Céliane à Valparaiso.

Cette année, mis à part mon cours du lundi après-midi, j'avais donc toute la semaine de libre à cette occasion. J'ai donc commencé à célébrer le mercredi matin, le 17, avec le spectacle de l'école communale de Pudahuel où je donne des cours. Ils jouaient La pergola de las flores, l'histoire d'une jeune fille qui arrive à Santiago, si j'ai tout compris, qui vend des fleurs, parsemée l'histoire d'un peu d'amour et le tour est joué. Il s'agissait surtout de danser et pour quelques-uns des plus grands de jouer la comédie. NB : dans la pièce, il y a une scène avec un coiffeur français, Pierre et là, vlam les stéréotypes, le type efféminé, l'accent et tout le tintouin, trop drôle.


Etant au premier rang des invités officiels, j'ai pu mitrailler à loisir mes élèves donc je vous offre en exclusivité quelques photos.

Renata, 4 ans, une de mes chouchous.

De g. à droite : Patricia, Miyaral et Anita.

La jeune fille et Leonardo

Révolte des étudiants

Séquence : Pierre le "péluquière" pour "coiffeur"

Séqeunce charleston, au premier plan, Erick

Javier et Sergio, en pleine cueca.

Final


Ensuite, retour dans le centre, et vers 17h, rdv chez Carolina qui travaille aussi à l'institut. Elle avait convié les différentes assistantes FLE, Manuel, Virginie et d'autres pour commencer gaiement ces fêtes. Un bon asado -barbecue-, de la bonne viande, de la chicha et nous voilà en train de passer une agréable soirée.

Le 18, jour férié, Santiago est désert, les rues sont vides, on en croirait une ville fantôme et bien non, tous sont en train de danser la cueca, boire de la chicha ou des terremotos et de manger des anticuchos à la fonda, une sorte de foire populaire. Nous faisons donc comme tout le monde et célébrons, nous nous rions des concours de danse où les jeunes chiliennes se trémoussent en faisant la danse du koala (voir billet de l'an passé) ou alors l'option boys band des années 90 à la 2 be 3 qui font des choré de merde sans savoir chanter mais qui tentent quand même de vendre quelque chose, ahahhaha, qu'est-ce qu'on s'est marré !!!

Delphine, Virginie, Florence et Marco

Vino tinto y anticuchos

Arrrrgh : viande !

Attention, ceci n'est pas de la cueca mais bien du twist...

Evidemment, la soirée a vite tourné cours, le terremoto a eu raison de nous, bilan, à 20h, bien assommée, je faisais dodo : viva CHILE !!!

Sacré terremoto

Le 19, journée certes plus tranquille et on sort vers 22h, reprise de la chicha achetée à Pudahuel (beurk) avec Sophie et Delphine et vers 1h, nous voici en train de sautiller sur de la musique festive ska chilienne (Sonora Major) au Galpon Victor Jarra, dans le quartier Brazil. Viendra ensuite un groupe de cueca (Los Porfiados de la Cueca), la danse traditionnelle nationale mais quand on ne sait pas la danser, une, deux chansons passent encore mais à la troisième, on plie bagages.



CUECA !!!

Enfin, fin de cette semaine avec une note de douceur en retournant au Toyo, chez les "hippies", le soleil me laisse ses premières marques alors que le printemps n'a pas encore sonné à la porte, hum, qu'il est bon d'être là...

samedi 27 septembre 2008

ET pour Florence....


Feliz cumpleaños,
tu n'avais pas eu droit à ta dédicace pour la rentrée donc tu as droit à un message tout spécialement pour toi !!!!

Gros gros bisous...