Et oui, on y arrive enfin, ça sent vraiment la fin. Les derniers jours ont consisté en une course aux cadeaux manquants à la feria artesanal Santa Lucia notamment : petite poupée en laine pour les grand-mères, bonnets, gants pour la famille et les amis, bijoux en verre pour les autres copines. J'ai essayé de gâter tout le monde.
Et il y a aussi eut les au revoir aux amis, dernière soirée chez Damien, dernier rdv à l'ICF avec Manuel et puis voilà, mardi après-midi, 15h, la navette de l'aéroport passe me prendre en bas de chez moi. Une bise à Maria Paz et au gardien de l'immeuble et oui, et la dernière enfin à Miguel.
On charge la valise et hop, en route, j'en ai le cœur gros mais il est vrai que mes larmes vont vite sécher, je cherche à m'occuper l'esprit et puis, c'est bizarre, comme si ce n'était pas terminé, cette impression d'inachevé me fait penser que peut-être ce n'est pas la dernière fois que je suis en terre chilienne et que je reverrais les gens rencontrés ici. L'avenir nous le dira...
A l'aéroport, après avoir réussi à faire embarquer mon sac en surcharge de quelques 6 kilos sans rien payer, après avoir une petite peur bleue : "vous devez passer au guichet Air France pour vous acquitter des frais de changement de billet" mais il n'en sera rien, après avoir laissé mes claquettes dans les toilettes (et oui, pas besoin d'elles en France, c'est l'hiver) et après avoir posté mes dernières cartes postales, je m'en vais dépenser mes derniers pesos dans les boutiques.
Une énorme barre de Toblerone mais pas de vin chilien pour papa (vu qu'avec le nouveau règlement, les liquides sont interdits), un porte-feuille, une ceinture et l'heure du décollage approche, cette fois c'est la bonne. Dernières images : les champs sont au vert, la Cordillère a quitté son beau manteau blanc d'août, le ciel est bleu, j'ai l'âme grise mais demain, petit réveil à Paris, il fait 1°, les sourires de la veille ont laissé place au visage fermé des douaniers français, welcome home !
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