Donc fin du périple : retour à la case "Santiago". Voyons un peu le chemin parcouru.
Départ de Santiago le dimanche 2 décembre à 19h16 et retour le vendredi 14 à 19h30 soit 12 jours de voyage.
Détails des km :
Stgo - Puerto Montt 1016 km (13 heures de bus)
Puerto Montt - Puerto Natales 1620 km ( 3 jours de bateau)
Puerto Natales - Torres del Paine - Torres del Paine 224 km (A-R 4 heures de bus + 40 km à pied de trek)
Puerto Natales - El Calafate (Argentina) : 362 km (5h30 de bus)
El Calafate - Rio Gallegos : 316 km (4 heures de bus)
Rio Gallegos - Comodoro Rivadivia : 792 km (11 heures de bus)
Comodoro Rivadivia - San Carlos de Bariloche : 868 km ( 14h30 de bus dont une nuit)
San Carlos de Bariloche - Mendoza : 1220 km (17 heures de bus dont une nuit dans le bus)
Mendoza (Arg.) - Santiago (Chile) : 340 km (7h30 de bus)
SOIT un total de : 6798 km (environ), 76h30 de bus (dont 3 nuits) et 72h de bateau.
Et bah, maintenant je veux bien croire que l'Amérique du Sud soit si vaste et que certains de prennent une année pour ne se consacrer qu'à la parcourir ! Incroyable.
vendredi 25 avril 2008
Dernière étape
Jeudi 13 décembre, après une balade à l'air pur, direction le centre de Bariloche et la chasse au cadeaux de Noël : du chocolat en masse (une grosse boîte et pleins de petites), du thé, des petits produits locaux à rapporter aux copines.
17h30 en route pour une nouvelle session bus : Bariloche - Mendoza 1220 km (d'où une nouvelle nuit dans le bus, on adore) et puis Mendoza-Santiago (7h30 de bus pour 340 km mais passage de frontière et chasse aux produits alimentaires dans les bagages obligent).
Enfin, cela m'a permis de traverser la cordillère et de vous fournir quelques clichés de ces montagnes de chocolat entraperçues il y a presque 4 mois depuis l'avion.
Retour sur Santiago vers 19h30, la cohue du métro, le barda du sac, une douche et me voilà repartie pour un dîner au resto avec la Clau, direction el Azul profundo, restaurant au caractère nérudien (dixit le Routard) dans Bellavista. Au menu, des fruits de mer, miam.
17h30 en route pour une nouvelle session bus : Bariloche - Mendoza 1220 km (d'où une nouvelle nuit dans le bus, on adore) et puis Mendoza-Santiago (7h30 de bus pour 340 km mais passage de frontière et chasse aux produits alimentaires dans les bagages obligent).
Enfin, cela m'a permis de traverser la cordillère et de vous fournir quelques clichés de ces montagnes de chocolat entraperçues il y a presque 4 mois depuis l'avion.
Retour sur Santiago vers 19h30, la cohue du métro, le barda du sac, une douche et me voilà repartie pour un dîner au resto avec la Clau, direction el Azul profundo, restaurant au caractère nérudien (dixit le Routard) dans Bellavista. Au menu, des fruits de mer, miam.
jeudi 24 avril 2008
San Carlos de Bariloche - Hummmm
Et oui, hummm parce que Bariloche c'est LA capitale argentine du .... Chocolat. J'étais donc obligée de passer par là. Et c'est peu mentir que de dire que le chocolat a pris ses quartiers dans toute la ville.
Dans la rue principale, on doit pouvoir décompter une dizaine de boutiques spécialisée donc miam miam. Enfin avant de me repaître de ces délices (nom féminin au pluriel), je dois trouver logis.
Arrivée après 27 heures de bus durant lesquelles j'ai pu me délecter de paysages de montagnes verdoyantes avec des lacs et des fleurs, je me dirige vers le centre ville pourvue de quelques adresses dégotées dans le Lonely planet. Première adresse, on vante l'accueil d'un appartement situé au dernier étage d'un immeuble avec une vue imprenable sur le lac, pof pof pof, je suis partie.
Et là, OM, accueil zen à souhait, une musique d'ambiance hippie chic tranquille font de cet immense appartement (le 1004) un endroit adorable où on se sent bien. Des grandes tables en bois dans la salle à manger, des canapés dans le salo, rocking chairs, le wifi, une cuisine top qualité en libre accès, chacun se sert de tout, du thé : "tu veux ? vas-y, prends", bref le pied après ce long voyage. Je pose mon sac.
Puis repérage en ville, l'office de tourisme pour savoir que faire, petit tour au musée de la Patagonie, le centre a des allures de station alpine avec les chalets. Un autre tour dans l'église puis je m'accorde enfin une pause chocolat chaud et muffin. Y'a de quoi tomber fou, je résiste, j'aurai bien assez le temps de faire de lèche-vitrine (l'expression n'a jamais aussi bien porté son nom) pour ramener des petits cadeaux à tous.
Retour au havre de paix, épluchage de guide, demain avant de reprendre la route pour Santiago via Mendoza, j'irai faire un tour du côté du parc Llao-Llao (prononcez Chao-Chao), pour se dégourdir les gambettes avant la session shopping.
Dîner d'une pizza, on dit que les argentins sont les meilleurs pour ça (immigration italienne oblige).
mercredi 23 avril 2008
Argentina
Le périple en bus démarre et on ne sera pas étonné de sa longueur vue l'étendue de la Patagonie argentine et son caractère désertique ou plutôt pampin (néologisme créé sur le terme pampa).
Départ : 7h00 de Puerto Natales et arrivée à 12h00 à El Calfate (Argentina). Donc on a eu droit à un petit tampon à la frontière (yahoo, un de plus sur le passeport !) et ayè, on est en Argentine.
La pampa nous fait de l'oeil tout le long de la route. Arrivés à El Calafate, nous menons l'enquête : "comment rejoindre San Carlos de Bariloche ?". Il nous faut passer par Rio Gallegos sur la côte atlantique. Nous ne resterons donc que 3 heures à El Calafate, histoire de manger et de retirer des pesos argentins. Mais là, on a rencontré quelques difficultés : JB s'est fait avaler sa CB, la mienne avait souffert du froid lors du trek et en marchant dessus, elle s'était donc fendue (aïe, la galère). Les banques sont fermées pour causes d'élections municipales, il me faut donc trouver du scotch pour tenter une réparation à la McGyver. Mission accomplie : je repars avec mes pesos argentins direction Rio Gallegos.
Le périple argentin sera marqué de 3 étapes : El Calafate, carrefour touristique pour ceux qui veulent découvrir les glaciers Perito Moreno; Rio Gallegos, simple stop pour la nuit (dîner dans un comedor libre, "fourchette libre" chinois, rencontre avec des israéliens, je suis tombée amoureuse de l'hébreu à l'occasion). La ville ne mérite pas plus de temps d'ailleurs et en route pour San Carlos de Bariloche...Affaire à suivre.
NB : décompte des km : Puerto Natales-Torres-Puerto Natales : 112 x 2 = 224 (2x2h de bus)
Puerto Natales-El Calafate : 362 km (5 heures 30 de bus)
El Calafate-Rio Gallegos : 316 km (4 heures de bus)
Rio Gallegos- Comodoro Rivadivia : 792 km (11 heures de bus)
Comodoro Rivadivia-San Carlos de Bariloche : 868 km (nuit dans le bus : 14h30 de bus).
Départ : 7h00 de Puerto Natales et arrivée à 12h00 à El Calfate (Argentina). Donc on a eu droit à un petit tampon à la frontière (yahoo, un de plus sur le passeport !) et ayè, on est en Argentine.
La pampa nous fait de l'oeil tout le long de la route. Arrivés à El Calafate, nous menons l'enquête : "comment rejoindre San Carlos de Bariloche ?". Il nous faut passer par Rio Gallegos sur la côte atlantique. Nous ne resterons donc que 3 heures à El Calafate, histoire de manger et de retirer des pesos argentins. Mais là, on a rencontré quelques difficultés : JB s'est fait avaler sa CB, la mienne avait souffert du froid lors du trek et en marchant dessus, elle s'était donc fendue (aïe, la galère). Les banques sont fermées pour causes d'élections municipales, il me faut donc trouver du scotch pour tenter une réparation à la McGyver. Mission accomplie : je repars avec mes pesos argentins direction Rio Gallegos.
Le périple argentin sera marqué de 3 étapes : El Calafate, carrefour touristique pour ceux qui veulent découvrir les glaciers Perito Moreno; Rio Gallegos, simple stop pour la nuit (dîner dans un comedor libre, "fourchette libre" chinois, rencontre avec des israéliens, je suis tombée amoureuse de l'hébreu à l'occasion). La ville ne mérite pas plus de temps d'ailleurs et en route pour San Carlos de Bariloche...Affaire à suivre.
NB : décompte des km : Puerto Natales-Torres-Puerto Natales : 112 x 2 = 224 (2x2h de bus)
Puerto Natales-El Calafate : 362 km (5 heures 30 de bus)
El Calafate-Rio Gallegos : 316 km (4 heures de bus)
Rio Gallegos- Comodoro Rivadivia : 792 km (11 heures de bus)
Comodoro Rivadivia-San Carlos de Bariloche : 868 km (nuit dans le bus : 14h30 de bus).
Flore du Parc Torres del Paine
Petit échantillon de la flore aperçue lors du trek dans le parc Torres del Paine, Patagonia, CHILE.
Je n'ai pas trouvé le nom de la dernière (sorry).
Si vous voulez en savoir plus sur le parc, n'hésitez pas, Wiki est toujours là.
Torres del paine
Autre particularité du parc, les nombreux lacs qui s'y trouvent ont chacun leur particularité : issu des glaciers, lac salé (et oui ! incroyable) etc, d'où toutes ces couleurs (encore et toujours).
Si vous voulez en savoir plus sur le parc, n'hésitez pas, Wiki est toujours là.
Torres del paine
Autre particularité du parc, les nombreux lacs qui s'y trouvent ont chacun leur particularité : issu des glaciers, lac salé (et oui ! incroyable) etc, d'où toutes ces couleurs (encore et toujours).
Torres (la dernière)
Dernier jour donc dans le parc. J'embarque en début d'aprem sur le catamaran et nous traversons le lac Pehoe. L'eau est d'un bleu turquoise , une couleur pareille c'est juste dingue. Une fois de l'autre côté, au lieu de poursuivre en bus, je décide de faire une pause et d'aller voir le Salto grande. Une énorme cascade, dans un fracas impressionnant, l'eau se jette venant tout droit des glaciers un peu plus haut.
Après cela, j'avais envisagé de patienter le prochain bus de 18 heures dans un refuge au bord du lac mais manque de pot, le refuge est en travaux et avec les vents qui balayent le paysage, la perspective de rester à l'extérieur pendant trois heures ne me réjouissaient guère. Seule solution : ce côté du parc étant fréquenté par les voitures, faire du "dedo" à savoir du stop. Quelques touristes, quelques tours operators mais personne de bien sympathique. Des allemands me claquent la porte au nez, des retraités québécois n'ont pas la place donc voyez un peu la scène : moi, avec mon gros sac, dans un réel trou perdu mais ne jamais désespérer ! Un bus arrive, je demande au chauffeur s'il peut me déposer à l'entrée du parc et lui, adorable chilien prêt à aider, me propose même si besoin de me ramener à Puerto Natales ! Quatre petits français sont également dans le bus mais pour remercier le chauffeur, je m'en vais lui faire la cosette et là, je suis ravie. Reparler espagnol (ça fait du bine mine de rien après avoir passé une semaine en vraie touriste), qui plus est avec un chilien qui me félicite de mon espagnol (après 3 mois au Chili, cela semble légitime) et c'est là que c'est magique parce qu'à son contact, un type local qui connaît bien le parc, on en apprend toujours plus que dans les guides !
Petit topo : on traverse donc le parc mais de l'autre côté du parc. On a donc une vue d'ensemble dur le massif (cf photo), le ciel se dégage, je découvre la faune : un condor et les fameux huanacos (cousins du lama), ils sont très nombreux dans le parc. J'apprends aussi pourquoi le parc semble désertique, noir par endroit : la faute à un inconscient touriste tchèque qui a allumé un feu l'an dernier et avec les vents d'ici, il n'a fallu qu'une seconde pour que ça crame. Autre danger du parc : de par son isolement, quand il y a un accident, pas facile d'appeler les secours et les fondus d'escalade qui se risquent à grimper en font parfois les frais...
Nous arrivons à l'entrée, je remercie mon chauffeur et je m'en vais rechercher un autre moyen de locomotion pour rejoindre le refuge du départ de vendredi soir. Histoire de patienter au chaud avec un petit verre et de me rassasier une ultime fois des Torres illuminées de soleil. Qu'il est bon ce moment, être seule, au calme, à profiter. La zénitude s'empare de moi. So happy.
Puis retrouvailles avec JB et David et retour à la civilisation (ou presque) à Puerto Natales. Dîner d'un churrasco completo, miam et au dodo chez Jerry's. Une petite dame chilienne qui fait pension pour les touristes. Au petit déj' on aura même droit à la confiture de rhubarbes maison de quoi se remplir le ventre avant de prendre le bus por ARGENTINA. Que siga el viaje ! Andamos !
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Clin d'oeil parce que le premier plan et bien c'est le fameux parc "Torres del PAINE" en Patagonie chilienne. Vue sur les cuernos. Trop beau et puis elle est mignonne aussi la petite bête !
lundi 21 avril 2008
Torres (3)
La journée se poursuit donc, nous ne traînons pas et nous mettons en route. Et en marche, nous découvrons des troupeaux de chevaux patagons, la faune et la flore du parc. Nous longeons l'un des plus grands lacs du parc. La journée est agréable. Nous déjeunons dans une auberge au pied des "cuernos" et nous repartons, alors que nous avions prévu de passer la nuit au refuge de la vallée française, nous avons décidé de poursuivre car il n'était que 16 heures donc autant avancer.
Deux heures plus tard, nous arrivons au camping Pehoe où nous passerons la nuit. Les sardines plantées, nous passerons la nuit à nous demander si la tente va s'envoler ou non !
Le soir, une bonne douche et un bon repas au chaud, et surprise, nous retrouvons Greg et Marie qui font le fameux W, circuit-phare du parc mais dans le sens contraire au nôtre.
Cette journée sera à marquer dans les annales : 32 km de marche et wah, je n'en peux plus. Les garçons envisagent d'aller voir le glacier demain mais pour ma part, je pense que je n'arriverai pas à suivre. Je préfère donc passer la matinée du dimanche au chaud plutôt que sous la pluie. écriture de cartes postales et petite excursion prévue de l'autre côté du lac près d'une chute d'eau. Photos à l'appui :ah oui, pour la cascade, il m'a fallu traverser en catamaran le lac et voyez un peu la couleur de l'eau et une de ces vues sur los cuernos.
Torres del paine (2)
A peine ragaillardis d'un dîner de pâtes préparé sur le réchaud de gentils allemands et d'une nuit bien courte, nous nous levons, il est 4h30 et hop, on est parti et oui. Et pourquoi ? Et bien sous ces latitudes, la nuit est courte : coucher du soleil vers 23h et lever vers 5h. Oui mais on n'est pas obligé de se lever en même temps que le soleil vous me direz. Mais avant oui, si on veut admirer le dieu Soleil caresser de ses premiers rayons les fameuses Torres del Paine et le spectacle est incroyable nous a-t-on dit donc allez, allez.
Après 30 minutes d'ascension, encore et toujours, wahou, on arrive juste à temps et c'est juste waaaaaaaaaahhh.
Il fait froid certes mais les images parlent d'elles-mêmes, à votre bon plaisir, je vous laisse découvrir :
Pied en Patagonie-Torres (1)
Terre, terre ! Tout le monde descend et toute la bande de touristes, environ 300, tous frais et engourdis d'avoir navigué 3 jours sur un bateau ont bien hâte de débarquer et de filer vers d'autres horizons. Et quels horizons !
A Puerto Natales, notre escale express, nous devons trouver du matériel (tente, sac de couchage), faire des courses et peut-être donner quelques news aux amis et à la famille. Mais aussi, il nous faut trouver le transport que ce soit le bus pour le parc national Torres del Paine ou bien pour la suite du voyage en Argentine et aussi le logement pour dimanche soir. Tout ceci réglé, il est 14h30, en route pour l'aventure et un trek de 2 jours et demi dans le célèbre parc naturel et là, c'est promis, on va en voir des belles choses. Y'a plus qu'a espérer une superbe météo. Car, c'est là le souci, le parc est balayé par des vents de 100km, c'est monnaie courante dans la région donc il va falloir avancer malgré cela.
Les jours promettent de belles aventures et de belles images à s'en étourdir. Qui plus est, en ce bout du monde ou presque, pas de réseau : donc il n'y aura que nous, les autres touristes, la nature et la météo, yahoo!
L'arrivée sur le site est marquée par la surprise : d'un, de découvrir qu'on bénéficiera du tarif résidents chiliens (car on a tous la cedula de identidad) d'où 4 000 pesos l'entrée au lieu de 15 000 (cool !), puis, 2, on est soufflé direct par les vents, à peine sortie du bus, la peur s'empare de moi et je me dis bien que jamais je n'y arriverai ! Nous nous rendons au point de départ des randos en camionnette (qui va passer un pont plus qu'étroit cf. photo) et là, nouvelle surprise et c'est la boulette commise par moi-même (digne de Gaëlle), je me rends compte que j'ai oublié le réchaud pour le trek à Puerto Natales ! La galère, quand on connaît le site, on sait bien que prendre un bon repas chaud est essentiel après une journée de marche, ah la la ! Faudra faire sans !
Et en route, mauvaise troupe, bien harnachée, le sac en place avec la petite mascotte en goguette, on est parti. Je me suis couverte des pieds à la tête, le vent ne facilitant pas la tâche. Il est 18h, le soleil est au rdv, nous commençons l'ascension car nous avions décidé d'avancer tant que possible pour ne pas perdre de temps. Le but était de gagner le refuge de Torres del Paine avant la nuit, nuit qui tomba ce jour-là à 23h autant vous dire qu'on est arrivé avant, vers 20h30.
Les difficultés du départ se sont vite effacées : le soleil là, les lacs que l'on découvre et dont pas un n'a la même couleur : vert canard, vert d'eau, bleu et, le vent qui se calme une fois à l'abri des montagnes. Ah allez, bonne nuit, on le mérite.
Voici le chemin parcouru dans le parc :
A Puerto Natales, notre escale express, nous devons trouver du matériel (tente, sac de couchage), faire des courses et peut-être donner quelques news aux amis et à la famille. Mais aussi, il nous faut trouver le transport que ce soit le bus pour le parc national Torres del Paine ou bien pour la suite du voyage en Argentine et aussi le logement pour dimanche soir. Tout ceci réglé, il est 14h30, en route pour l'aventure et un trek de 2 jours et demi dans le célèbre parc naturel et là, c'est promis, on va en voir des belles choses. Y'a plus qu'a espérer une superbe météo. Car, c'est là le souci, le parc est balayé par des vents de 100km, c'est monnaie courante dans la région donc il va falloir avancer malgré cela.
Les jours promettent de belles aventures et de belles images à s'en étourdir. Qui plus est, en ce bout du monde ou presque, pas de réseau : donc il n'y aura que nous, les autres touristes, la nature et la météo, yahoo!
L'arrivée sur le site est marquée par la surprise : d'un, de découvrir qu'on bénéficiera du tarif résidents chiliens (car on a tous la cedula de identidad) d'où 4 000 pesos l'entrée au lieu de 15 000 (cool !), puis, 2, on est soufflé direct par les vents, à peine sortie du bus, la peur s'empare de moi et je me dis bien que jamais je n'y arriverai ! Nous nous rendons au point de départ des randos en camionnette (qui va passer un pont plus qu'étroit cf. photo) et là, nouvelle surprise et c'est la boulette commise par moi-même (digne de Gaëlle), je me rends compte que j'ai oublié le réchaud pour le trek à Puerto Natales ! La galère, quand on connaît le site, on sait bien que prendre un bon repas chaud est essentiel après une journée de marche, ah la la ! Faudra faire sans !
Et en route, mauvaise troupe, bien harnachée, le sac en place avec la petite mascotte en goguette, on est parti. Je me suis couverte des pieds à la tête, le vent ne facilitant pas la tâche. Il est 18h, le soleil est au rdv, nous commençons l'ascension car nous avions décidé d'avancer tant que possible pour ne pas perdre de temps. Le but était de gagner le refuge de Torres del Paine avant la nuit, nuit qui tomba ce jour-là à 23h autant vous dire qu'on est arrivé avant, vers 20h30.
Les difficultés du départ se sont vite effacées : le soleil là, les lacs que l'on découvre et dont pas un n'a la même couleur : vert canard, vert d'eau, bleu et, le vent qui se calme une fois à l'abri des montagnes. Ah allez, bonne nuit, on le mérite.
Voici le chemin parcouru dans le parc :
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