lundi 21 avril 2008

Pied en Patagonie-Torres (1)

Terre, terre ! Tout le monde descend et toute la bande de touristes, environ 300, tous frais et engourdis d'avoir navigué 3 jours sur un bateau ont bien hâte de débarquer et de filer vers d'autres horizons. Et quels horizons !

A Puerto Natales, notre escale express, nous devons trouver du matériel (tente, sac de couchage), faire des courses et peut-être donner quelques news aux amis et à la famille. Mais aussi, il nous faut trouver le transport que ce soit le bus pour le parc national Torres del Paine ou bien pour la suite du voyage en Argentine et aussi le logement pour dimanche soir. Tout ceci réglé, il est 14h30, en route pour l'aventure et un trek de 2 jours et demi dans le célèbre parc naturel et là, c'est promis, on va en voir des belles choses. Y'a plus qu'a espérer une superbe météo. Car, c'est là le souci, le parc est balayé par des vents de 100km, c'est monnaie courante dans la région donc il va falloir avancer malgré cela.


Vendeur d'algues à Puerto Natales

Les jours promettent de belles aventures et de belles images à s'en étourdir. Qui plus est, en ce bout du monde ou presque, pas de réseau : donc il n'y aura que nous, les autres touristes, la nature et la météo, yahoo!

L'arrivée sur le site est marquée par la surprise : d'un, de découvrir qu'on bénéficiera du tarif résidents chiliens (car on a tous la cedula de identidad) d'où 4 000 pesos l'entrée au lieu de 15 000 (cool !), puis, 2, on est soufflé direct par les vents, à peine sortie du bus, la peur s'empare de moi et je me dis bien que jamais je n'y arriverai ! Nous nous rendons au point de départ des randos en camionnette (qui va passer un pont plus qu'étroit cf. photo) et là, nouvelle surprise et c'est la boulette commise par moi-même (digne de Gaëlle), je me rends compte que j'ai oublié le réchaud pour le trek à Puerto Natales ! La galère, quand on connaît le site, on sait bien que prendre un bon repas chaud est essentiel après une journée de marche, ah la la ! Faudra faire sans !



Et en route, mauvaise troupe, bien harnachée, le sac en place avec la petite mascotte en goguette, on est parti. Je me suis couverte des pieds à la tête, le vent ne facilitant pas la tâche. Il est 18h, le soleil est au rdv, nous commençons l'ascension car nous avions décidé d'avancer tant que possible pour ne pas perdre de temps. Le but était de gagner le refuge de Torres del Paine avant la nuit, nuit qui tomba ce jour-là à 23h autant vous dire qu'on est arrivé avant, vers 20h30.



Les difficultés du départ se sont vite effacées : le soleil là, les lacs que l'on découvre et dont pas un n'a la même couleur : vert canard, vert d'eau, bleu et, le vent qui se calme une fois à l'abri des montagnes. Ah allez, bonne nuit, on le mérite.



Voici le chemin parcouru dans le parc :

Aucun commentaire: