jeudi 30 août 2007
Infos du Chili
Voyez un peu,
hier on m'avait prévenu de ne pas m'aventurer dans le centre, le soir, j'ai vu les images aux infos et bien je vous fais suivre l'info.
Pas trop dépaysée de la Grèce, sur ce point.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-949113@51-949121,0.html
Autre info, plus en lien avec l'histoire :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-948669@51-948670,0.html
La galère
Aïe Aïe aïe, ce matin, je dois quitter l'hôtel mais le truc, c'est que je ne sais pas où je dormirai ce soir! Là, c'est la galère. Je laisse donc mon gros sac Quechua (50L bourré au max) à la réception et je repasserai le prendre le soir vers 21h en espérant qu'à cette heure, je saurai où aller.
A l'ICF, je croise un français et on échange quelques mots, il me propose de m'héberger s'il y a un souci pour ce soir, c'est cool. Avec Manuel pour parler sérieusement de la partie administrative du stage, les listes d'élèves, les notes, les relations avec les universités etc. Je déjeune en sa compagnie ainsi qu'avec Geneviève dans un restaurant à proximité, le Vincent (en référence à Van Gogh, les tables sont des peintures du maître). Très sympa, très bon.
Dans l'après-midi, je dois résoudre deux problèmes : mon portable et mon logement.
1) le portable, alors que la veille, j'étais allée chez Entel pour acheter une simple carte CHIP (= SIM) et bien, problème car bien que mon portable eût été débloqué, il ne reçoit pas la couverture de réseau, ici, en Amérique latine, d'où, aujourd'hui, achat d'un pack avec le portable.
2) le logement, j'attends que le temps passe car je n'ai rendez-vous avec Maria Paz qu'à 19h30, tous mes espoirs sont là. En attendant, petite balade dans les rues commerçantes du centre ville, du lèche-vitrines mais sans plus. Rq: les Converse, ici, pas chères, je vais certainement craquer. Petit tour dans un centre internet, un coucou à Tof et me voilà repartie.
Le métro à cette heure-ci, une galère, c'est l'heure de pointe, j'ai dû laisser passer pas moins de 5 rames avant de pouvoir monter dans l'une d'elle, bondée. Je trouve facilement mon chemin, le bâtiment est tout neuf, l'appart se situe au second. Rencontre avec Maria, une coupe au carré, cheveux noirs, la frange droite, au-dessus des yeux, une coupe à la Amélie Poulain, poster qui décore un mur du salon. Dynamique, pétillante, elle me décrit comment elle vit, pas trop de fêtes, un petit copain, elle étudie la traduction donc parle très bien anglais, bien le français et le castillan de façon très compréhensible. Génial, je vais progresser!
Pour moi, tout est cool, je serai ravie d'emménager, je lui demande s'il est possible que je débarque dès ce soir, pas de problème donc je respire, merci Maria.
Aller-retour à l'hôtel et je pose enfin mon sac, je peux défaire mon super sac qui d'un "choup", se réduit et m'a permis de tout caser dans mon sac (merci Alis pour le tuyau). Je déballe, je discute et ne tarde pas trop à aller me coucher dans ce qui sera ma chambre pour les trois mois à venir. J'y accroche les photos de vous tous : amis d'ici (la Bretagne), de là-bas (Angers) ou compagnons d'ailleurs (Erasmus en Grèce), la petite famille et les paysages de l'an passé. Et oui, Acropolis, toujours je t'emporte avec moi désormais!
A l'ICF, je croise un français et on échange quelques mots, il me propose de m'héberger s'il y a un souci pour ce soir, c'est cool. Avec Manuel pour parler sérieusement de la partie administrative du stage, les listes d'élèves, les notes, les relations avec les universités etc. Je déjeune en sa compagnie ainsi qu'avec Geneviève dans un restaurant à proximité, le Vincent (en référence à Van Gogh, les tables sont des peintures du maître). Très sympa, très bon.
Dans l'après-midi, je dois résoudre deux problèmes : mon portable et mon logement.
1) le portable, alors que la veille, j'étais allée chez Entel pour acheter une simple carte CHIP (= SIM) et bien, problème car bien que mon portable eût été débloqué, il ne reçoit pas la couverture de réseau, ici, en Amérique latine, d'où, aujourd'hui, achat d'un pack avec le portable.
2) le logement, j'attends que le temps passe car je n'ai rendez-vous avec Maria Paz qu'à 19h30, tous mes espoirs sont là. En attendant, petite balade dans les rues commerçantes du centre ville, du lèche-vitrines mais sans plus. Rq: les Converse, ici, pas chères, je vais certainement craquer. Petit tour dans un centre internet, un coucou à Tof et me voilà repartie.
Le métro à cette heure-ci, une galère, c'est l'heure de pointe, j'ai dû laisser passer pas moins de 5 rames avant de pouvoir monter dans l'une d'elle, bondée. Je trouve facilement mon chemin, le bâtiment est tout neuf, l'appart se situe au second. Rencontre avec Maria, une coupe au carré, cheveux noirs, la frange droite, au-dessus des yeux, une coupe à la Amélie Poulain, poster qui décore un mur du salon. Dynamique, pétillante, elle me décrit comment elle vit, pas trop de fêtes, un petit copain, elle étudie la traduction donc parle très bien anglais, bien le français et le castillan de façon très compréhensible. Génial, je vais progresser!
Pour moi, tout est cool, je serai ravie d'emménager, je lui demande s'il est possible que je débarque dès ce soir, pas de problème donc je respire, merci Maria.
Aller-retour à l'hôtel et je pose enfin mon sac, je peux défaire mon super sac qui d'un "choup", se réduit et m'a permis de tout caser dans mon sac (merci Alis pour le tuyau). Je déballe, je discute et ne tarde pas trop à aller me coucher dans ce qui sera ma chambre pour les trois mois à venir. J'y accroche les photos de vous tous : amis d'ici (la Bretagne), de là-bas (Angers) ou compagnons d'ailleurs (Erasmus en Grèce), la petite famille et les paysages de l'an passé. Et oui, Acropolis, toujours je t'emporte avec moi désormais!
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Lundi 27 Août
Me voilà donc en possession de quelques pesos chiliens, il ne me reste plus qu'à en faire bon usage. J'ai quelques difficultés à me rendre compte du coût de la vie avec ce changement de monnaie. Le truc ici, c'est qu'il faut diviser le prix en pesos par 100 et on obtient une équivalence en francs! Et oui, je fais donc machine arrière mais c'est assez efficace.
Après une bonne nuit à l'hôtel où je ne vous cache pas qu'il n'a tout de même pas fait très chaud (pas de chauffage), je me dirige vers la station de métro Bellas Artes, en suivant les indications de Manuel pour me rendre à l'Institut chilien de français (désormais ICF), à Providencia, quartier chic constitué de bureaux et bureaucrates de la capitale. Pour le transport, petit topo, le métro est récent (et français), 3 lignes et pour voyager, il existe une carte BIP! (prononcez Vip, bien sûr) que tu recharges et que tu passes avant de prendre le métro ou quand tu montes dans le bus, super moderne einh? Malgré les indications, il a bien fallu que je me perde un tant soit peu, sinon ce ne serait pas drôle. Je retrouve tout de même ma route et fait un constat en passant : certains numéros de rues sautent. Ainsi, l'Institut se situe au 176 tandis que l'hôtel d'à côté est au 136, à ni rien comprendre. Tout ça pour dire que je m'attendais donc à ce que la rue soit bien plus longue qu'elle ne l'est en réalité.
Ma première entrée au sein de l'Institut en tant que "la" nouvelle assistante FLE de Santiago car, c'est officiel, je serai toute seule. Les autres ne viendront pas donc dommage, moi qui pensais trouver un soutien entre galériens : nada! Je retrouve Manuel : visite des locaux, petite présentation avec mes collègues du département de coopération linguistique et éducative (ça le fait, non ?). Puis, une entrevue plus sérieuse avec ma responsable, je découvre le manuel, ce qu'on attend de moi, comment se passe le programme etc. Je ne vais pas m'étaler en détails, je le fais déjà bien assez. Retour avec Manuel pour régler mon problème de logement, il a quelques adresses, il appelle pour avoir les premiers renseignements et ensuite, à moi de jouer pour voir la question des visites.
Achat important : un plan de la ville. Ici, je vous en fournis un petit mais bien loin d'être efficace, c'est juste pour que vous vous rendiez compte.
De retour à l'hôtel , je pose mon barda de livres (celui de l'étudiant, celui d'exercices et celui du prof, c'est-à-dire le mien pour celui qui n'aurait pas encore compris). Tentative pour appeler les différentes annonces mais là, le casse-tête commence : les téléphones publiques engloutissent mes pièces sans que je ne puisse appeler ou les récupérer. Je décide donc de prendre une carte de téléphone et là, encore le b.... puisque ça ne fonctionne pas dans certaines cabines. Quand j'arrive enfin à comprendre le truc avec les préfixes de régions, de portables ou de fixes, la ligne est soit occupée soit quand je parviens à joindre quelqu'un, la liaison est mauvaise et mon espagnol, loin d'être au top, ne facilite pas la tâche. Pour finir, je n'ai qu'un rdv dans la soirée, advienne que pourra.
Sieste et je m'en vais direction Huerfanos, pour visiter l'appartement de Miguel, je sonne, une fois, deux fois : nadie. Je rappelle donc en essayant de garder mon calme, là, ça répond, il est chez lui donc j'ai pas compris pourquoi il n'ouvrait pas! Rencontre, visite, ça me convenait, faut dire, je ne cherche pas le must, ce n'est que pour 3 mois mais le hic, c'est que je ne peux emménager qu'à partir du 4 septembre, soit quasiment une semaine à attendre! C'est sans grande conviction et avec l'espoir de trouver quelque chose le lendemain que je rentre à l'hôtel pour ma dernière nuit là-bas.
Après une bonne nuit à l'hôtel où je ne vous cache pas qu'il n'a tout de même pas fait très chaud (pas de chauffage), je me dirige vers la station de métro Bellas Artes, en suivant les indications de Manuel pour me rendre à l'Institut chilien de français (désormais ICF), à Providencia, quartier chic constitué de bureaux et bureaucrates de la capitale. Pour le transport, petit topo, le métro est récent (et français), 3 lignes et pour voyager, il existe une carte BIP! (prononcez Vip, bien sûr) que tu recharges et que tu passes avant de prendre le métro ou quand tu montes dans le bus, super moderne einh? Malgré les indications, il a bien fallu que je me perde un tant soit peu, sinon ce ne serait pas drôle. Je retrouve tout de même ma route et fait un constat en passant : certains numéros de rues sautent. Ainsi, l'Institut se situe au 176 tandis que l'hôtel d'à côté est au 136, à ni rien comprendre. Tout ça pour dire que je m'attendais donc à ce que la rue soit bien plus longue qu'elle ne l'est en réalité.
Ma première entrée au sein de l'Institut en tant que "la" nouvelle assistante FLE de Santiago car, c'est officiel, je serai toute seule. Les autres ne viendront pas donc dommage, moi qui pensais trouver un soutien entre galériens : nada! Je retrouve Manuel : visite des locaux, petite présentation avec mes collègues du département de coopération linguistique et éducative (ça le fait, non ?). Puis, une entrevue plus sérieuse avec ma responsable, je découvre le manuel, ce qu'on attend de moi, comment se passe le programme etc. Je ne vais pas m'étaler en détails, je le fais déjà bien assez. Retour avec Manuel pour régler mon problème de logement, il a quelques adresses, il appelle pour avoir les premiers renseignements et ensuite, à moi de jouer pour voir la question des visites.
Achat important : un plan de la ville. Ici, je vous en fournis un petit mais bien loin d'être efficace, c'est juste pour que vous vous rendiez compte.
De retour à l'hôtel , je pose mon barda de livres (celui de l'étudiant, celui d'exercices et celui du prof, c'est-à-dire le mien pour celui qui n'aurait pas encore compris). Tentative pour appeler les différentes annonces mais là, le casse-tête commence : les téléphones publiques engloutissent mes pièces sans que je ne puisse appeler ou les récupérer. Je décide donc de prendre une carte de téléphone et là, encore le b.... puisque ça ne fonctionne pas dans certaines cabines. Quand j'arrive enfin à comprendre le truc avec les préfixes de régions, de portables ou de fixes, la ligne est soit occupée soit quand je parviens à joindre quelqu'un, la liaison est mauvaise et mon espagnol, loin d'être au top, ne facilite pas la tâche. Pour finir, je n'ai qu'un rdv dans la soirée, advienne que pourra.
Sieste et je m'en vais direction Huerfanos, pour visiter l'appartement de Miguel, je sonne, une fois, deux fois : nadie. Je rappelle donc en essayant de garder mon calme, là, ça répond, il est chez lui donc j'ai pas compris pourquoi il n'ouvrait pas! Rencontre, visite, ça me convenait, faut dire, je ne cherche pas le must, ce n'est que pour 3 mois mais le hic, c'est que je ne peux emménager qu'à partir du 4 septembre, soit quasiment une semaine à attendre! C'est sans grande conviction et avec l'espoir de trouver quelque chose le lendemain que je rentre à l'hôtel pour ma dernière nuit là-bas.
mardi 28 août 2007
Premier jour (la suite)
Après une bonne sieste à l'hôtel, je retrouve Manuel et nous nous dirigeons vers chez lui, un bâtiment rouge et vert que nous avions aperçu plus tôt du haut de la colline Santa Lucia. Là, la nuit étant tombée sur Santiago, je découvre à loisir la vue depuis le 17ème étage. Des millions, des milliards de loupiotes qui s'étalent loin, loin. Un régal. Je prends alors conscience de ce que représente 5 à 6 millions d'habitants, c'est grand.
Et quel cadre : au nord le désert d'Atacama (loin, loin), au sud, loin, loin, l'antarctique; à l'ouest le Pacifique et à l'est la Cordillère.
Rencontre avec Virginie, elle écoute de la musique française qu'elle vient de découvrir: la Rue Kétanou, tout va bien , je ne suis pas trop dépaysée. Charmante, elle m'accueille à bras ouverts, la soirée s'annonce agréable, et elle le fut.
En quelques heures, nous avons parlé de tout et de rien, de ce qui fait les caractéristiques des chiliens, du pays. Petits exemples en vrac: ils sont très démonstratifs. Pour se saluer ici, c'est une bise et de l'autre côté, c'est la main sur l'épaule et pareil pour prendre congé. Eviter le sujet politique car facilement ça déborde: que ce soit à propos de Pinochet ou bien du gouvernement actuel, y'a des soucis. Petit topo, aujourd'hui, la présidente Michelle Bachelet fait partie de la Conciliation c'est-à-dire un gouvernement qui mêle le centre droit et le centre gauche. Mais sinon, la gauche est inexistante tandis que la droite, assez ancrée historiquement entend ne pas se faire bousculer dans ses privilèges. Ainsi, pour éviter que la majorité ne bascule, ils ne veulent pas autoriser les chiliens de l'étranger (très nombreux) à voter car ce sont ceux qui ont fui la dictature de Pinochet (qui était de droite!).
Bon, assez parler de politique. En dehors de ça, ils m'ont donné des conseils quant à l'argent, bien se méfier, éviter de prendre sa carte bancaire avec soi ou même de payer avec car ils sont très doués pour les fraudes à la CB ici. Et puis aussi, attention au sac à dos, ils ne se gênent pas pour ouvrir et même si tu t'en rends compte, ils font style de rien! Tout ce qui est le "paraître" ici est important, quitte à s'endetter, il faut toujours faire mieux que le voisin. Et les crédits à la consommation n'aident pas à endiguer le problème de l'endettement des chiliens. C'est certes, le pays, le plus riche de l'Amérique latine mais un des 10 pays les plus égalitaires au monde aussi. Enfin, d'autres petites combines, ils volent à l'arrachée les colliers en or ou même les boucles d'oreilles. Un jeune garçon d'ailleurs vient de passer en justice pour ça, il retirait les boucles d'oreilles des passantes sans les arracher et elles ne se rendaient compte de rien, incroyable!!
Après ces quelques recommandations, j'ai pu goûter à la cuisine chilienne, ou du moins à leurs habitudes. Le soir, c'est "tomar once", une sorte de quatre heures ou de tea time. Donc un thé et des tartines de purée de "palta" (avocat) ou bien de crème (dulce) de lait, "manjar". Imaginez qu'ils ne connaissent pas trop le Nutella ici!
Enfin, une soirée sympathique, retour à l'hôtel mais avant, j'ai pu retirer mes premiers pesos chiliens pour la journée de demain, lundi...
lundi 27 août 2007
Premier jour
Et oui, ça y est, ce projet fou qui a été mis sur pied en deux semaines prend réellement forme.
Après la révélation, il y a de ça un peu plus de deux semaines à l'annonce de ma sélection pour ce programme, me voici donc au Chili, à Santiago pour être assistante de français.
Il y a eu les quelques tracas administratifs, aller-retour sur Paris pour le visa, et le rassemblement des différentes formalités à effectuer et puis après il y a eu l'achat du billet, les banques, l'argent mais ça y est, me voici en Amérique du sud.
Les au revoir à la famille, aux amis et puis hop, on se reverra bien vite à Noël !
Les aéroports, les avions, le dodo et puis, au petit matin de ce dimanche 26 août, les premières images de la Cordillère des Andes, un régal avec le soleil qui se levait.
Après la révélation, il y a de ça un peu plus de deux semaines à l'annonce de ma sélection pour ce programme, me voici donc au Chili, à Santiago pour être assistante de français.
Il y a eu les quelques tracas administratifs, aller-retour sur Paris pour le visa, et le rassemblement des différentes formalités à effectuer et puis après il y a eu l'achat du billet, les banques, l'argent mais ça y est, me voici en Amérique du sud.
Les au revoir à la famille, aux amis et puis hop, on se reverra bien vite à Noël !
Les aéroports, les avions, le dodo et puis, au petit matin de ce dimanche 26 août, les premières images de la Cordillère des Andes, un régal avec le soleil qui se levait.
Arrivée à Santiago, je suis les informations données par Manuel, le responsable des assistants FLE ici et je prends la direction de l'hôtel réservé par l'Institut, hôtel 3*, grande classe.
Petit message pour dire à tous que je suis bien arrivée et 12h (heure locale donc +6h pour vous en France), première rencontre avec Manuel. En espagnol et en français, la conversation se passe, il me fait visiter les alentours, le quartier Bellas Artes, el parque forestal et le point de ralliement Plaza Italia. D'autres repères sont enclenchés: el cerro San Cristobal et el cerro Santa Lucia. Nous y monterons un peu plus tard.
Tout va bien , la vie semble agréable, il y a une course de vélos et même des pistes cyclables -en comparaison d'Athènes ou faire du vélo, c'était un peu risquer sa peau-, ici ça a l'air d'aller et la ville est loin d'être un dédale de rues sans plan établi. Le seul souci, c'est l'harmonie architecturale : inexistante. Les différents bâtiments des années 20, 30, 70, 80 se côtoient révélant les différents moments de l'histoire, le communisme, la dictature de Pinochet...
La balade se poursuit, Manuel m'apprend que pour l'instant, je suis la seule assistante arrivée (sur les 4 prévus) et qu'il n'a pas de nouvelles des autres donc bon, ce n'est pas évident pour lui de gérer ça. Il est donc ravi de me voir et que tout se soit bien passé.
Retour à l'hôtel, nous nous retrouverons plus tard pour prendre le thé chez lui et je pourrais ainsi rencontrer Virginie, sa femme, ancienne assistante FLE ici en 2005. Comme quoi, selon Manuel, tous les français qui viennent ici ont du mal à repartir car ils tombent amoureux...
Petit message pour dire à tous que je suis bien arrivée et 12h (heure locale donc +6h pour vous en France), première rencontre avec Manuel. En espagnol et en français, la conversation se passe, il me fait visiter les alentours, le quartier Bellas Artes, el parque forestal et le point de ralliement Plaza Italia. D'autres repères sont enclenchés: el cerro San Cristobal et el cerro Santa Lucia. Nous y monterons un peu plus tard.
Tout va bien , la vie semble agréable, il y a une course de vélos et même des pistes cyclables -en comparaison d'Athènes ou faire du vélo, c'était un peu risquer sa peau-, ici ça a l'air d'aller et la ville est loin d'être un dédale de rues sans plan établi. Le seul souci, c'est l'harmonie architecturale : inexistante. Les différents bâtiments des années 20, 30, 70, 80 se côtoient révélant les différents moments de l'histoire, le communisme, la dictature de Pinochet...
La balade se poursuit, Manuel m'apprend que pour l'instant, je suis la seule assistante arrivée (sur les 4 prévus) et qu'il n'a pas de nouvelles des autres donc bon, ce n'est pas évident pour lui de gérer ça. Il est donc ravi de me voir et que tout se soit bien passé.
Retour à l'hôtel, nous nous retrouverons plus tard pour prendre le thé chez lui et je pourrais ainsi rencontrer Virginie, sa femme, ancienne assistante FLE ici en 2005. Comme quoi, selon Manuel, tous les français qui viennent ici ont du mal à repartir car ils tombent amoureux...
lundi 20 août 2007
Escale bretonne entre Athènes et Santiago du Chili
Et oui, ce 2 juillet dernier, c'est le coeur gros et la tête bourrée de souvenirs que l'avion décollait de la terre grecque. Après neuf mois de vie ERASMUS là-bas, il fallait rentrer en territoire français, dur dur.
En trois heures d'avion, quelque 3 000 km après, nous avions perdu 25 degrés. Ah, quitter ce soleil et ce ciel bleu, ces quasi 40°, ça, ça a été difficile, surtout quant il s'est agit de retrouver la grisaille et 15 ridicules petits degrés.
Et puis, on aura beau dire, c'était la belle vie là-bas, soleil, amis, fun, la philoxénie grecque, la beauté du pays, le charme de ses rencontres fortuites, OUZO, la salade grecque, le frappé, le periptero, Acropolis, l'Aréopage, Monastiraki...
Flashback : neuf mois avant, soit le 22 septembre ou le 23, je ne me souviens plus, nous avions, Gaëlle et moi, quitté la France pour un saut vers l'inconnu. Une nouvelle vie, une langue inconnue, nous allions en apprendre beaucoup sur nous-mêmes et ça, je ne m'y étais pas attendue.
Après cette aventure incroyable, la question de la suite des études s'est posée et puis voilà pourquoi ne pas repartir. Il me faut faire un stage et comme dit ma grand-mère : "les voyages forment la jeunesse" donc pourquoi pas ?
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