mardi 26 février 2008

Au vert

Enfin, je m'échappe de Santiago, le temps d'un week-end, le temps de découvrir la campagne environnante et donc les montagnes. Le lieu s'appelle "el Cajon de Maipo", et plus précisément "el Toyo". Accompagnée de Claudia et de Helen, nous voici embarquée dans une sacrée galère. Tout un déménagement pour seulement passer une nuit au grand air. Prendre le métro puis trouver la micro (mini-bus) qui dessert le camping, pfff...


Deux heures plus tard, nous y sommes enfin ou presque. Nous apercevons le camping, de l'autre côté d'une rivière quelque peu agitée, qu'il nous faudrait traverser via un pont de singe... Je ne vous ai pas dit encore que Claudia est super craintive de tout et s'angoisse très rapidement. Rajoutons à cet obstacle : l'accès au pont est règlementé par une clé, que nous n'avons pas, et sur le pont, un groupe de jeunes chiliens éméchés (borrachos, curiados) s'amusent à faire tanguer l'ensemble...

Le terrible "pont de singes" (pris au retour).

Que faire ? et bien, poursuivre par la route, c'est-à-dire s'embarquer dans un détour de 3 kms !!! Grrrr...

En chemin, on découvre ce qui fait la richesse de la campagne, les paysages mais aussi la vie des gens d'ici : le pain fait maison, au four dit "pan amasado" qu'il ne faut absolument pas manquer, conseil de chiliens.



Nous arrivons enfin, on pose la tente et on se repaît de victuailles. Le gérant du camping est adorable, une petite soirée sympathique en perspective...Et une nuit en tente, au grand air, ah je ne vous cacherai pas que ça faisait réellement du bien de se sentir loin de la pollution et des immeubles étouffants de la capitale.

Le lendemain, toujours au vert, on se détend sur l'herbe (les filles surtout, vu que, de mon côté, je corrige des copies). Bien que le soleil peine à percer à travers les nuages et à nous réchauffer par ses rayons, nous aurons pris quelques couleurs.

Avant de quitter le camping, nous avons eu le privilège de croiser Joe Vasconcellos, pour ceux qui n'auraient pas suivi, c'est un chanteur très connu en Amérique du Sud.

Le retour sur Santiago se fait dans les mêmes délais soient deux heures debout, cette fois-ci, dans la micro bondée !

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