lundi 3 septembre 2007

Ascension du cerro San Cristobal










Colline ou montagnette, l'ascension du cerro San Cristobal est une étape incontournable pour tous ceux qui viennent à Santiago. Un grand parc, un zoo et le tout couronné par une statue blanche (bien sûre) de l'Immaculée conception. On l'aperçoit de tout Santiago, elle est un repère ici. En ce dimanche, les rues sont calmes, les gens se baladent... Si vous vous souvenez, il y a une semaine, je débarquais et c'était la même impression de calme qui m'avait marquée. Quelques courses et me voilà en route. Je traverse le rio, el Mapocho qui arbore les couleurs de la montagne, de la terre et sans doute de quelque pollution.








Cette promenade me fait découvrir de nombreuses choses. Certes, Santiago est une capitale en mouvement, il y a de nombreux chantiers, des buildings un peu partout mais cette vue d'en haut me laisse à loisir découvrir la chaîne de la Cordillère qui du haut de ses neiges éternelles semble embrasser la ville, la couvrir d'un regard bienveillant, telle une mère. Et oui, car, il ne faut pas oublier que cet obstacle naturel protège le Chili de bon nombre de maladies d'où une protection renforcée à l'aéroport aussi. Interdiction d'apporter des denrées telles que le fromage, la viande... Le seul truc dont ils n'arrivent pas à se protéger, c'est la pollution. Voyez la photo, le smog brouille tout. On m'a expliqué qu'avec l'hiver (ici, en ce moment, je rappelle que dans l'hémisphère Sud, on est inversé), l'air froid stagne sur la ville tandis que l'été, l'air étant plus chaud, il remonte.









Retour sur la balade, une partie à pied et pour la partie finale, on a pris le téléphérique comme dans les stations de ski, drôle. De nombreux chiliens se baladaient en famille, à vélo... Très sympa, l'ambiance. Une fois là-haut, beau panorama, on s'amuse à retrouver nos apparts, pas trop difficile avec le plan en lignes droites de Santiago. Et puis, dégustation d'un mote con huesillos, pour les curieux, cliquez sur le lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mote_con_huesillos.














Descente à pied, et là, je m'aperçois que de l'autre côté de la colline, le visage de Santiago est tout autre. Les toits de tôle ont remplacé les buildings de 25 étages. Et oui, les poblaciones se trouvent là. Car il ne faut pas se leurrer, le Chili, bien qu'il soit un des pays les plus avancés économiquement d'Amérique latine, a ce côté pauvre, une population d'ouvriers, des familles qui elles, n'ont pas la possibilité de louer un appartement dans ces nouvelles résidences qui poussent comme des champignons.




La balade se poursuit, nous retrouvons le quartier de Providencia, le long du rio Mapocho, nous nous dirigeons vers le centre ville, le parque forestal où de nombreux enfants jouent. Cette grande allée a des airs de Champs-Elysées. Plus loin, près du musée Bellas Artes, des stands, comme des puces. J'y trouve un petit guide pour apprendre le français ou encore un guide de conversation français-espagnol, le tout date des 70's, toujours un régal.




Un petit tour dans le musée pour voir une expo "sin miedo" de Felix Maruenda. Et puis, voilà, retour à l'appart où je prépare ma leçon 0, la leçon d'approche pour mon cours de ce lundi avec des étudiants d'archi (clin d'oeil à Laeti et Alis).

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je veux venirrrrrrrrrrrrrrrrr
ta soeur qui va a brest (on n'a pas les memes valeurs !!!)