Après quelques jours sans écrire, je reprends le fil de mon enquête anthropologique sur ce peuple qui m'accueille pour quelques mois, les Chiliens. Je vais tâcher d'organiser mes idées selon plusieurs billets. Ce premier sera dédié aux jours précédents qui furent très importants. En effet, ce 18 septembre est jour férié, c'est la fête nationale. Et laissez-moi vous dire que ça n'a rien à voir avec notre 14 Juillet qui fait bien pâle figure en comparaison.
Explication du Routard quant à l'aspect sérieux de cette date : "La période coloniale dure presque trois siècles (jusqu'en 1810). Peu à peu, un sentiment nationaliste va émerger au coeur du continent, augmentant le désir d'un gouvernement autonome. L'invasion de l'Espagne par les troupes napoléoniennes provoque une période de flottement. Les Chiliens finissent par se diviser entre royalistes et patriotes. En 1810, un groupe de criollos (Espagnols nés au Chili) constitue une junte de gouvernement et refuse l'allégeance à Joseph Bonaparte, intronisé par son frère Napoléon, qui avait obtenu l'abdication du roi légitime Ferdinand VII lors de "l'entrevue de Bayonne". C'est ainsi qu'est proclamée en 1810, le 18 septembre, l'indépendance du Chili. Bernardo O'Higgins est élu président lors du 1er Congrès national."
Voilà pour l'historique, dans les faits, en 2007, c'est l'occasion de faire la fête. Pour être au mieux, le 19 septembre est également férié (jour des forces armées avec un défilé militaire) et encore mieux, une loi a été voté fin août pour que le lundi 17 saute aussi. C'est l'art de faire des "sandwiches" avec des tranches de congés alternés avec des fériés !! D'où un week-end de 5 jours voire plus pour certains étudiants dont les universités ont décidé de fermer la semaine entière !!!
Depuis une semaine au moins déjà, les drapeaux tricolores et leur étoile flottent dans tout Santiago. Les voitures particulières ont des petits drapeaux comme s'il s'agissait de voitures diplomatiques, les capots des taxis arborent une bande tricolore en V, une éclosion de chapeaux noirs à bords larges (un peu comme celui du cow-boy mais moins rebiqués) et cinglés de la même bordure bleu, blanc, rouge se vendent un peu partout, même les guichetières du métro en portent, enfin, une énorme "bandera" fait face à la Moneda, un palais gouvernemental, au coeur de la capitale.
De là, j'avais été prévenue que ce serait un temps de fêtes, l'occasion pour partager ce moment avec les Chiliens, de découvrir comment on fait la fête ici, quelques plats et boissons typiques, et de faire des rencontres...
Explication du Routard quant à l'aspect sérieux de cette date : "La période coloniale dure presque trois siècles (jusqu'en 1810). Peu à peu, un sentiment nationaliste va émerger au coeur du continent, augmentant le désir d'un gouvernement autonome. L'invasion de l'Espagne par les troupes napoléoniennes provoque une période de flottement. Les Chiliens finissent par se diviser entre royalistes et patriotes. En 1810, un groupe de criollos (Espagnols nés au Chili) constitue une junte de gouvernement et refuse l'allégeance à Joseph Bonaparte, intronisé par son frère Napoléon, qui avait obtenu l'abdication du roi légitime Ferdinand VII lors de "l'entrevue de Bayonne". C'est ainsi qu'est proclamée en 1810, le 18 septembre, l'indépendance du Chili. Bernardo O'Higgins est élu président lors du 1er Congrès national."
Voilà pour l'historique, dans les faits, en 2007, c'est l'occasion de faire la fête. Pour être au mieux, le 19 septembre est également férié (jour des forces armées avec un défilé militaire) et encore mieux, une loi a été voté fin août pour que le lundi 17 saute aussi. C'est l'art de faire des "sandwiches" avec des tranches de congés alternés avec des fériés !! D'où un week-end de 5 jours voire plus pour certains étudiants dont les universités ont décidé de fermer la semaine entière !!!
Depuis une semaine au moins déjà, les drapeaux tricolores et leur étoile flottent dans tout Santiago. Les voitures particulières ont des petits drapeaux comme s'il s'agissait de voitures diplomatiques, les capots des taxis arborent une bande tricolore en V, une éclosion de chapeaux noirs à bords larges (un peu comme celui du cow-boy mais moins rebiqués) et cinglés de la même bordure bleu, blanc, rouge se vendent un peu partout, même les guichetières du métro en portent, enfin, une énorme "bandera" fait face à la Moneda, un palais gouvernemental, au coeur de la capitale.
De là, j'avais été prévenue que ce serait un temps de fêtes, l'occasion pour partager ce moment avec les Chiliens, de découvrir comment on fait la fête ici, quelques plats et boissons typiques, et de faire des rencontres...
J'ai pris mon rôle d'enquêtrice très au sérieux, j'ai goûté à pleins de choses. Le résumé de ces fiestas patrias au Chili dans le billet suivant.
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