Alors voilà, le Dieciocho est là, c'est donc le jour que tout le monde attendait, celui de l'Indépendance du Chili. De mon côté, je m'en vais au bord de la mer ou plutôt du côté de l'Océan, le bien nommé Pacifique m'attend, direction Valparaiso. Ville chantée, port espéré de tous les marins qui échouent là, s'y reposent après avoir surmonté les dangers du cap Horn. Pour moi, après une heure et demie de bus, bien confortable avec télé, je respire loin de la capitale. En effet, à peine suis-je sortie de Santiago que déjà tout change. Adieu les buildings et bonjour les collines, que dis-je les montagnes verdoyantes! Les prés ont été pris d'assaut par les enfants qui font voler leur cerfs-volants. Ils sont mille ou plus, c'est incroyable, sur la route, les marchands de cerfs-volants s'étalent. Tous sont à la joie de profiter de ce jour férié. Je passe mon premier champ de cactus et puis les vignobles chiliens me font de l'œil. Les pieds sont encore tout engourdis de l'hiver qui s'achève mais bientôt tous retrouveront quelques couleurs et les grappes viendront les orner telles des boucles d'oreilles pendantes. Il est 18h, le soleil ne va pas tarder à se coucher, en attendant la couche nuageuse joue les artistes et le ciel et le paysage se joignent dans une impression de tableau pointilliste. Vous allez croire que je m'emballe mais il est vrai qu'à ce moment là, je me sentais bien, je retrouvais les sentiments d'excitation prémisses à tout voyage ou expédition.
A Valpo, je retrouve Claudia qui m'a invitée à passer la soirée chez sa maman à Viña del Mar. Il fait donc nuit sur la ville mais de fait, je me rends d'autant plus compte de la configuration de Valparaiso. Il y a une partie basse, le port et ensuite les cerros (collines), plus de 40 je crois. Grâce aux lumières des habitations, on distingue nettement ce vallonnement. J'allais en découvrir plus le lendemain.
Nous passons la soirée sur Viña et sans vous gâcher le plaisir, rien d'extraordinaire dans cette cité balnéaire bétonnée. La place est faite pour le touriste et le dieu dollar, une nouvelle fois. Bref, pas un charme énorme, je passe donc.
Le jour est magnifique, le ciel bleu, le soleil. Mon rhume a disparu, sans doute grâce à l'air pur et iodé qui remplace le smog santiagonéen (!). Retour le lendemain midi sur Valpo où je retrouve Céliane, une autre assistante de français qui vit là-bas. Pour nous rendre chez elle, nous prenons la micro (microbus) qui serpente dans les cerros et les petites rues, les maisons sont de toutes les couleurs. Je commence à comprendre pour quoi une partie de la ville est classée au patrimoine mondial de l'Unesco et pourquoi aussi, Pablo Neruda a une de ses maisons ici.
Après le déjeuner, des empanadas et du cola de mono (queue de singe), le tout fait maison, une petite balade à pied vers les cerros Concepcion et Alegre, les plus prisés par les touristes, s'impose. Ah oui, le cola de mono, c'est un mélange d'eau-de-vie, café, lait, vanille, le tout glacé. Normalement, c'est une boisson de Noël mais bon...Petit scandale qui secoue Valpo ces temps-ci, à cause du tourisme croissant, le prix des ascenseurs qui grimpent le long des cerros a augmenté de 120 pesos à 500, d'où colère des habitants ! Un petit chocolat et nous nous dirigeons à Playa Ancha où se trouve une grande Ramada pour l'occasion. C'est à la fois une fête foraine et une foire, marché. On peut manger des empanadas ainsi que des brochettes, anticuchos, des churros, boire de la chicha, bref tout le monde est à la fête. On peut aller danser la cueca ou bien assister à un spectacle de travestis ! Et oui, je ne rigole pas, pour un pays si machiste, faut croire qu'ils ont le sens de l'ironie : le ridicule ne tue pas. La journée s'achève trop vite, il me faut rentrer à la capitale. Je rejoins donc Miguel qui était lui aussi pour l'occasion sur Valpo au terminal et nous faisons le retour ensemble. Je me couche les yeux remplis des couleurs et des odeurs de la douce cité portuaire. C'est promis, Valparaiso, je reviendrai !
J'en ai profité, voici mes premières photos...
Nous passons la soirée sur Viña et sans vous gâcher le plaisir, rien d'extraordinaire dans cette cité balnéaire bétonnée. La place est faite pour le touriste et le dieu dollar, une nouvelle fois. Bref, pas un charme énorme, je passe donc.
Le jour est magnifique, le ciel bleu, le soleil. Mon rhume a disparu, sans doute grâce à l'air pur et iodé qui remplace le smog santiagonéen (!). Retour le lendemain midi sur Valpo où je retrouve Céliane, une autre assistante de français qui vit là-bas. Pour nous rendre chez elle, nous prenons la micro (microbus) qui serpente dans les cerros et les petites rues, les maisons sont de toutes les couleurs. Je commence à comprendre pour quoi une partie de la ville est classée au patrimoine mondial de l'Unesco et pourquoi aussi, Pablo Neruda a une de ses maisons ici.
Après le déjeuner, des empanadas et du cola de mono (queue de singe), le tout fait maison, une petite balade à pied vers les cerros Concepcion et Alegre, les plus prisés par les touristes, s'impose. Ah oui, le cola de mono, c'est un mélange d'eau-de-vie, café, lait, vanille, le tout glacé. Normalement, c'est une boisson de Noël mais bon...Petit scandale qui secoue Valpo ces temps-ci, à cause du tourisme croissant, le prix des ascenseurs qui grimpent le long des cerros a augmenté de 120 pesos à 500, d'où colère des habitants ! Un petit chocolat et nous nous dirigeons à Playa Ancha où se trouve une grande Ramada pour l'occasion. C'est à la fois une fête foraine et une foire, marché. On peut manger des empanadas ainsi que des brochettes, anticuchos, des churros, boire de la chicha, bref tout le monde est à la fête. On peut aller danser la cueca ou bien assister à un spectacle de travestis ! Et oui, je ne rigole pas, pour un pays si machiste, faut croire qu'ils ont le sens de l'ironie : le ridicule ne tue pas. La journée s'achève trop vite, il me faut rentrer à la capitale. Je rejoins donc Miguel qui était lui aussi pour l'occasion sur Valpo au terminal et nous faisons le retour ensemble. Je me couche les yeux remplis des couleurs et des odeurs de la douce cité portuaire. C'est promis, Valparaiso, je reviendrai !
J'en ai profité, voici mes premières photos...
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